Du 19 au 26 janvier, Yaoundé (Cameroun) devient le point de convergence des amateurs de cinéma et des professionnels de l'industrie lors de la 11e édition de la Semaine internationale du premier film, plus connue sous le nom de festival Yarha. Cet événement majeur du calendrier culturel africain met cette année l'accent sur un thème d'actualité : "L'avenir du cinéma en Afrique à l'ère de l'intelligence artificielle".
Le festival Yarha promet une semaine d'activités à travers des projections de films, des conférences, des colloques et des compétitions. Les participants pourront découvrir une sélection d’œuvres cinématographiques variées, réalisées par des talents émergents du continent et d'ailleurs.
Les projections auront lieu dans plusieurs salles emblématiques de la capitale et présenteront des premiers films qui interrogent, inspirent et révèlent des perspectives uniques sur le monde. Les conférences et colloques réuniront des experts en intelligence artificielle, des cinéastes et des universitaires pour discuter des opportunités et des défis qu’offre l’IA à l’industrie cinématographique africaine. Les débats porteront notamment sur l’impact des technologies de l’IA sur la création, la production, la distribution et la conservation des films.
Parmi les temps forts du festival, le programme Yarha Découverte Talent offrira une plateforme exceptionnelle aux jeunes cinéastes et créateurs africains. Ce concours mettra en lumière les réalisateurs en herbe et leur permettra de bénéficier de mentorat par des professionnels.
Le choix du thème de cette 11e édition répond à une réalité incontournable : l’intelligence artificielle transforme déjà de nombreux secteurs, y compris celui du cinéma. En Afrique, où le potentiel créatif est immense mais les ressources parfois limitées, l’IA pourrait devenir un outil d’accélération et de transformation.
Les conférenciers aborderont des sujets tels que l’utilisation de l’IA pour créer des effets visuels, automatiser certaines tâches de production ou encore développer des scénarios adaptés à des publics spécifiques. L’enjeu sera aussi de réfléchir à l’éthique et aux limites de l’utilisation de ces technologies dans un secteur artistique.