Depuis les débuts des entreprises coloniales, les productions artistiques qualifiées d'« extra-occidentales » ont suscité un intérêt soutenu. Initialement exposées par des collectionneurs excentriques dans les « cabinets de curiosité », puis massivement collectées sur place par les agents coloniaux et autres acteurs locaux, l'art africain est désormais accessible au grand public. En effet, le marché s'est démocratisé, permettant depuis plusieurs décennies déjà l'acquisition de pièces de qualité pour quelques centaines d'euros. Cependant, le chemin du collectionneur est parsemé de rencontres parfois malheureuses. Le marché regorge de pièces, qu'elles soient de style ancien ou de composition moderne, et de marchands, qu'ils soient sérieux ou peu scrupuleux.
Examinons quelques pièges à éviter lors du choix d'une pièce d'art tribal.