La situation sanitaire que nous vivons depuis plus d’un an a eu de lourdes répercussions psychologiques, sociales et financières. Le marché de l’art n’a malheureusement pas été épargné. Nombreux sont les musées, les institutions, les galeries, les maisons de ventes et autres espaces artistiques ayant été contraints de se réinventer, afin d'espérer poursuivre leurs activités. Les expositions, évènements et enchères à distance sont ainsi devenues la norme. Concernant le milieu des ventes aux enchères, il avait environ trente ans de retard sur le numérique. Cette crise a finalement permis aux maisons de vente d'opérer une transition digitale longtemps évitée voire critiquée. C'est d'ailleurs ce qui les a permis de survivre.
Ce changement de grande envergure offre au milieu de nouveaux horizons, et ce à différents niveaux; le marché, la clientèle, les normes. La Chine est le premier mondial en occupant 39% du marché des Fine Arts, suivi par les États-Unis et le Royaume-Uni. Il convient également de souligner que l’art contemporain africain a connu une ascension spectaculaire, notamment avec les œuvres du désormais célèbre artiste ghanéen Amoako Boafo, pour ne citer que lui.