Source : yrtnews.com
D’origine calédonienne par son père, parisienne par sa mère, Emmanuel Kasarhérou est la première personnalité de Nouvelle-Calédonie à diriger un musée parisien. Expert en cultures océaniennes, il succède à Stéphane Martin et à Jérôme Bastianelli, qui assurait l’intérim. Emmanuel Kasarhérou a été plongé très tôt dans le monde culturel. A à peine 25 ans, il devient conservateur du musée de Nouvelle-Calédonie. En 1998, il est à la tête du musée du centre Tjibaou, inauguré à Nouméa. Par la suite, il y obtient le poste de directeur général de l’Agence de développement de la culture kanak puis de directeur général en 2006. En 2011, il intègre le personnel du musée du quai-Branly et y est chargé de mission pour l’Outremer. En 2014, il gère la coordination scientifique des collections. Un parcours riche et diversifié qui lui assurera ensuite une place de choix au sein du musée; celle de président.
« Il n’y a pas une seule typologie, chaque objet est singulier, chaque histoire est singulière » exprime-t-il au sujet du vif débat sur la restitution des œuvres. Dans l’esprit d’Emmanuel Kasarhérou, les collections devraient pouvoir voyager, être partagées à tout un chacun, en fonction de l’histoire de celles-ci et des circonstances de leur acquisition.