Depuis le 7 mai et jusqu'au 24 novembre 2019 se tient la 58ème Biennale de Venise, sous le thème « May you live in interesting times » (en. « Puissiez-vous vivre une époque intéressante »). Le président de la Biennale, Paolo Baratta, souhaite annihiler le simplisme dont nos sociétés font parfois preuve face à l’époque particulière dans laquelle nous vivons. Biennale sous la houlette du commissaire d'exposition Ralph Rugoff.
Pour ce faire, l’exposition aborde différents sujets et parcours de nombreux pays. L’art africain dispose de plusieurs pavillons, quelques pays d'Afrique participent à la Biennale 2019, à savoir l’Egypte, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Mozambique, le Ghana, Madagascar et les Seychelles.
Parmi les artistes africains, la photographe sud-africaine Zanélé Muholi (série d’autoportraits « Somnyama Ngonyama » (en zoulou « louée soit la lionne noire »)), Otobong Nkanga (« Veins Aligned » : questionnement sur la relation minerais-population et les difficultés rencontrées), Felicia Abban, Selasi Awusi Sosu, Lynette Yadom-Boakye, John Akomfrah, El Anatsui et Ibrahim Mahama pour l’exposition « Ghana Freedom » installée par l’architecte David Adjaye.
Par ailleurs, Madagascar fait son entrée dans la Biennale cette année avec « I have forgotten the night » de Joël Andrianomearisoa.
Enfin, quelques acteurs privés issus de pays africains ou de sa diaspora interviendront dans des workshops sur l’art africain contemporain, les initiatives des artistes mais également des sujets plus graves tels que la colonisation, la radicalisation et les problèmes psychologiques qui en découlent.
De nombreux autres pays sont représentés, dont 89 nations et d’innombrables artistes : un véritable voyage à travers le monde.