Une des grandes particularités de l’art africain est sûrement le mystère qui l’entoure. Quête de spiritualité, force protectrice, communication avec l’au-delà : nombreuses sont les significations des masques, statues ou objets cérémoniels. En fonction de la localisation de l’art produit, de l’artiste (bien que les œuvres tribales ne soient que très rarement signées), on peut reconnaître un Sénoufo, un Lobi, Gouro, Dan ou Baoulé.
Ancienne colonie française, la Côte d’Ivoire est le berceau d’innombrables cultures, populations et langues mais également d’un art particulièrement apprécié, aujourd’hui ou dans le passé (nous rappelons notamment l’intérêt qu’avaient de grands artistes tels que Picasso, Matisse ou Braque pour l’art premier). D'ailleurs, cet art inspire encore de nombreux créateurs contemporains, ivoiriens ou non.
Un ethnologue suisse, Hans Himmelheber, a été un des premiers européens à découvrir la Côte d’Ivoire, durant la première moitié du XXème siècle. Il enquêtait, par le biais de questionnaires et de recherches approfondies, sur la culture du pays, les techniques utilisées mais également sur la conception des œuvres ivoiriennes.
(Re)découvrons ensemble et de façon non-exhaustive cet art énigmatique.
Ethnie : Baoulé
Masque Baoulé Lune
« L'art africain des Baoulé, groupe Akan établi dans le Sud-Est de
la Côte d'Ivoire, comporte une vaste gamme de masques réputés pour leur
qualité, leur finesse et leur symétrie »